Théo Rem

Des toiles à partir de 600 €.

Nombre d’artistes déclarent avoir peint depuis l’enfance : moi, non. Je suis passé à l’acte à l’approche de la cinquantaine. Enfant, curieux de tout, j’adorais l’art, la peinture en particulier. Un déclic ? Sans aucun doute, la fulgurance de Georges Mathieu. Ce choc visuel s’est ancré au plus profond de moi sans jamais me quitter. Je n’ai que faire de tous ses détracteurs.

Bien sûr, imprégné par le maître, long a été le chemin de l’émancipation. Autodidacte affirmé, la représentation du réel ne m’intéresse pas, l’imaginaire m’interpelle, m’intrigue. Ainsi, je me suis approprié une phrase de Georges Braque « Ecrire n’est pas décrire, peindre n’est pas dépeindre, la ressemblance n’est que pure illusion ».

Mon univers est peuplé de moments de tourmente accompagnés de calme ; un peu comme la mer, les nuages, les volcans que j’affectionne. Quand le regard se fige sur ces éléments et que l’on zoome une partie d’eux, des révélations s’opèrent, le travail peut alors commencer.

La plupart des peintures sont réalisées de nuit, dans le silence le plus absolu. Le travail est rapide, peut-être la peur de ne pas aboutir. Le plus éprouvant a été de « m’exhiber ». La famille, des connaissances m’y ont encouragé. Un grand merci à eux. J’ai ainsi pu croiser des personnes formidables.

Outre des dispositions personnelles ou collectives, ces rencontres du destin m’ont conduit dans différents salons régionaux, nationaux, des galeries. Durant trois mois, j’ai eu le plaisir d’être exposé à Pékin et Shanghaï.